Image à propos

Notre histoire

Sur cette image, je suis encore bébé.
Porté par mon père.
À mes côtés, mon grand frère me regarde avec tendresse.
Nous sommes en Algérie, chez nous.
C’est l’une des rares photos de cette époque.
Elle dit tout sans parler : la chaleur d’un foyer, l’innocence, et l’avant.

Ce que cette photo ne montre pas

C’est ce qui vient après.
La perte.
Le départ.
L’exil.

La naissance de GHORBA

Après la disparition de mes parents, j’ai quitté l’Algérie pour rejoindre ma tante dans le sud de la France. J’avais 10 ans. C’est à ce moment-là que la ghorba est née en moi.

Ce mot qu’on dit entre nous, entre exilés. Ce mot qui parle d’un manque, d’un entre-deux, d’une mémoire vivante. Un mot qu’on entend dans le raï, dans les soupirs, dans les silences.

GHORBA, la marque

GHORBA ( la marque ) est née bien plus tard, un été 2023. À un moment de remise en question. Je venais de vivre une désillusion professionnelle dans mon travail d’architecte programmiste. Je ne me reconnaissais plus dans ce que je faisais. Alors j’ai décidé de créer ce qui me ressemblait vraiment.

GHORBA, c’est le trait d’union entre mon histoire personnelle et ma passion pour la mode, le design, la matière. C’est un projet qui mêle ma culture algérienne, mes influences françaises, mon regard d’architecte, et mes souvenirs d’enfant.

Créer autrement

GHORBA s’adresse à tous ceux qui connaissent ce sentiment : Avoir un pied ici et l’autre là-bas. Vivre entre deux langues, deux héritages, deux identités. Sans jamais devoir choisir.

Je veux proposer des vêtements à la fois actuels et durables. Des matières nobles, des coupes justes, des visuels forts. Comme les grandes maisons, mais pour nous. GHORBA, c’est aussi un geste politique. Contre les clichés. Contre l'essentialisation. Pour une identité libre, fière, multiple.

Et demain ?

GHORBA ne s’arrête pas au vêtement.
C’est une vision plus large. Un univers en mouvement : mobilier, objets, architecture.

Un jour, je reviendrai à l’architecture. Mais enrichi de tout ça. Pour créer des espaces aussi humains que les vêtements qu’on porte sur la peau. Des formes qui nous ressemblent.

Et qui, comme cette photo, racontent d’où l’on vient — et où l’on va.